Le chantier d’insertion des cantons de Ménigoute & Segondigny existe depuis le 1er avril 1999 et depuis 10 ans il remplit ses fonctions d’accueil et d’embauche de personnes en recherche d’emploi, en fonction de critères spécifiques définis par l’Etat.
D’abord porté par la Communauté de Communes du Pays ménigoutais, le chantier d’insertion est, depuis 2003, géré par le Centre Social et Culturel, qui est à ce titre conventionné par l’Etat.
Une action toujours pertinente
Le chantier d’insertion permet aux personnes éloignées momentanément ou durablement de l’emploi de reprendre contact avec le monde du travail, de recréer du lien … Aujourd’hui, les personnes candidates à l’entrée du chantier d’insertion sont dans des situations très disparates. Il s’agit donc d’assurer un accompagnement socio-professionnel des salariés, en proposant des situations concrètes d’emploi, à partir de travaux à réaliser à la demande à la fois des communautés de communes, des associations ou des prestataires de services depuis janvier 2009.
Notre chantier d’insertion se situe dans le champ de l’économie sociale et solidaire. De fait, il contribue au développement de nouvelles activités, notamment le projet “Maraîchage biologique” validé par le Conseil d’administration du CSC en 2008, qui s’intitule désormais« Parenthèse au Jardin ».
La production de légumes biologiques
Plusieurs pistes ont été étudiées dans le but d’orienter le chantier d’insertion vers le secteur économique afin de trouver de nouvelles recettes. Le projet maraîchage biologique est apparu comme le meilleur à mettre en oeuvre au regard des compétences existantes et du caractère structurant de l’activité pour les personnes en insertion.
Un comité de pilotage de bénévoles et de professionnels s’est penché sur le sujet, visitant plusieurs structures engagées dans ce secteur, cherchant des terres et la formule d’exploitation la plus adaptée.
Dès 2009, ce sont près de 10 ha qui ont été exploités, en plein champ, sur les communes de Vasles et Fomperron par le biais de baux SAFER et rural.
Suite au passage du certificateur, la moitié des terres a pu être classée “Bio”, tandis que l’autre moitié est en période dite de conversion.
Une analyse des sols a permis d’en établir un diagnostic fertilité et d’en déduire les différents apports naturels nécessaires à une bonne productivité.
La production concerne des pommes de terre, poireaux, carottes, choux, betteraves, oignons, céléris, tomates, courgettes, concombres, salades, haricots, navets et des panais.